Les différents soins

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Pour que votre chien reste en bonne santé

Le chien de chasse est un sportif de haut niveau. Dans un premier temps, avant l’ouverture de la chasse, il est important de pratiquer un minimum d’exercice et cela, progressivement. 

Pour l’alimentation, il faudra en saison et hors saison, adapter le régime de votre compagnon. Ainsi, il faudra regarder la composition de ce que vous lui donnez afin de lui apporter les besoins nécessaires. Conseil important, on ne donne pas de gros repas dans les 2 heures avant un exercice intense. Faites manger votre chien bien avant, ou alors préférez une petite ration qui sera facile à digérer.

Enfin, vérifiez si votre compagnon est à jour dans pour son vermifuge ainsi que pour ses vaccins. Certains sont indispensables étant donné que votre compagnon peut être en contact de zoonoses mortelles. Évidemment, il est important de regarder les différentes parties du corps  de votre compagnon, surtout les coussinets avant l’ouverture. Après des mois de repos, ceux-ci sont plus fragiles. 

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Le vermifuge

Un chiot doit être vermifugé à partir de 15 jours de vie et 500gm de poids tous les 15 jours jusqu’à ses 2 mois puis tous les mois jusqu’à ses 6 mois.

Le chiot parasité peut voir sa croissance perturbée. Il peut être atteint de troubles digestifs comme des diarrhées, des vomissements, une constipation ou une occlusion. Il est possible de retrouver des vers dans les selles et les parasites peuvent entraîner des troubles respiratoires avec une toux qui revient régulièrement.

Un chien de plus de 6 mois doit être vermifugé régulièrement environ 4 fois dans l’année surtout s’il est en contact avec des enfants, les vers se transmettent facilement aux enfants de moins de 13 ans (c’est une zoonose)

Le chien adulte parasité peut-être affaibli et perdre du poids. Des troubles du transit peuvent être constatés comme des diarrhées ou des selles molles. Le pelage devient terne.

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Traitez les puces et les tiques

Les puces

Ce sont des parasites hématophages qui peuvent être vecteurs d’agents pathogènes : bactéries comme Bartonella, parasites comme Dipylidium caninum (ténia).

Le nombre de puces varie beaucoup d’un chien à un autre. La présence et l’intensité des signes cliniques dépendent de la fréquence et de la durée de l’exposition aux infestations. Il s’agit essentiellement de prurit (grattage plus ou moins important) avec la possibilité d’apparition de phénomènes d’hypersensibilité ; les chiens allergiques ou qui développent une réaction immunologique à la salive de puce peuvent alors présenter une dermatite allergique aux piqûres de puces (DAPP) et l’on observe alors un prurit important, une alopécie et une réaction cutanée avec des papules puis des croûtes et une surinfection bactérienne. Les lésions débutent généralement en zone dorso-lombaire puis s’étendent à tout le corps (cuisses, abdomen).

Pour éliminer une infestation par des puces, il faut traiter tous les animaux du même foyer en même temps sans oublier les chats, renouveler régulièrement le traitement, passer l’aspirateur sur les tapis et nettoyer le couchage des chiens. On peut aussi agir sur l’environnement en utilisant des composés régulateurs de croissance des puces afin de diminuer l’infestation du milieu. Une prévention régulière tout au long de l’année est indispensable (il y a des puces aussi en hiver) pour éliminer les puces adultes et donc diminuer le nombre de stades immatures dans l‘environnement afin d’éviter des infestations massives lors des saisons chaudes.

Les tiques

Ce sont des parasites hématophages appartenant aux genres Ixodes, Rhipicephalus et Dermacentor, et qui sont les vecteurs d’agents pathogènes majeurs responsables de maladies telles que la babesiose (piroplasmose), l’ehrlichiose, l‘anaplasmose, la borreliose (ou maladie de Lyme) ou l’encéphalite à tiques.

En général, l’infestation par les tiques est saisonnière avec un pic d’activité au printemps et en automne.

Les tiques visibles doivent être retirées le plus vite possible afin d’éviter la transmission d’agents pathogènes. Pour cela on utilise un « tire-tique » qui permet de bien retirer tout le corps y compris le rostre. Ne pas utiliser d’huile, d’alcool, d’éther et ne pas appuyer sur la tique afin d’éviter la transmission de germes.

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La vaccination

Les maladies virales classiques du chien

La maladie de carré

Elle peut atteindre des animaux de tous âges. La contamination se fait par contact direct entre les chiens. L’incubation (période qui va de la contamination à l’apparition de des premiers symptômes) dure de 12 à 15 jours. Les premiers symptômes débutent par une forte fièvre (39,5 à 40,5 °C), un écoulement épais et purulent du nez et des yeux ainsi qu’une atteinte respiratoire (toux, respiration difficile et bruyante). L’évolution est le plus souvent fatale (coma), la guérison peut survenir mais laisse parfois des séquelles importantes (perte des dents, trouble de la démarche, troubles de la vue…)

L’hépatite de Rubarth

Elle frappe plus gravement les chiots. La contamination se fait par contacts directs et l’incubation est toujours silencieuse. Elle dure de quatre à six jours. Le premier symptôme observé est une très forte fièvre (40 à 41 °C) qui dure 4 à 5 jours. Chez les chiens qui ne succombent pas à la maladie, peuvent apparaître des troubles oculaires caractéristiques : opacification bleutée de la cornée.

La parvovirose canine

Elle est caractérisée par une gastro-entérite hémorragique. La contamination se fait par contact direct mais surtout par l’intermédiaire des matières fécales des chiens malades. L’incubation est très courte (trois à quatre jours). Les symptômes débutent rapidement : vomissements répétés, diarrhée profuse parfois hémorragique et abattement. Très vite l’animal, souvent jeune, va se déshydrater et peut mourir en quelques heures.

Les maladies respiratoires contagieuses

La toux de chenil est une maladie respiratoire plus ou moins sévère, très contagieuse. Elle est due à de nombreux virus et bactéries. Il existe des vaccins contre les agents majeurs : la bactérie Bordetella et le virus Parainfluenza de type 2. Cette vaccination spécifique s’adresse plus particulièrement aux chiens vivants ou fréquentant des collectivités et des rassemblements canins.

Les maladies transmissibles à l’homme

La rage

La rage est une maladie mortelle transmissible à l’homme. Le virus est transmis lors de morsure ou de griffure par un animal enragé. Tous les mammifères peuvent être atteints par cette maladie.

La leptospirose

C’est une maladie bactérienne commune à l’homme et à plusieurs animaux. La source principale de contamination est le rat sauvage (rat d’égout ou rat des champs) qui héberge sans symptôme le germe et l’élimine dans l’urine. Le germe pénètre dans l’organisme par voie digestive ou par la peau. L’incubation est courte (cinq à six jours). La maladie peut évoluer sous deux formes : une forme digestive, appelée autrefois typhus, caractérisée par des vomissements sanguinolents et une diarrhée profuse très foncée et une forme ictérique (forte jaunisse) avec une coloration des muqueuses et de la peau jaune orangé, presque toujours mortelle.

Les maladies vectorielles

La piroplasmose

La piroplasmose, ou babésiose canine, est une maladie transmise par les tiques. L’agent pathogène (Babesia canis) est un protozoaire, un parasite intracellulaire au sein des globules rouges du chien. Elle se manifeste par de la fièvre, une anémie et des urines fréquemment très foncées. Elle peut aussi toucher et détruire de manière irréversible le foie et les reins.

La borréliose de Lyme

Cette maladie est transmise par les tiques. Le principal symptôme est souvent une boiterie intermittente. Il s’agit alors de mono ou polyarthrite, sans signe radiographique, localisée aux articulations du carpe, du tarse, des phalanges, de l’épaule, du coude ou du grasset. Les articulations atteintes sont alors chaudes, douloureuses et leurs volumes peut être augmentés. Ces troubles locomoteurs peuvent être accompagnés ou précédés par un malaise général : fièvre, asthénie ou anorexie. D’autres symptômes plus rares peuvent apparaitre : troubles cardiaques, rénaux ou encore nerveux.

La leishmaniose

Cette maladie est due à un parasite transmis par une sorte de moustique : le phlébotome. Elle sévit principalement dans les régions du pourtour méditerranéen, mais celui-ci s’élargit progressivement au gré du réchauffement climatique. Les symptômes les plus caractéristiques sont : amaigrissement, fatigue, lésions cutanées, gonflement des ganglions…